Excerpt:
Parmi ce qu’on désigne comme littérature romani (i.e. écrite par des Roms se revendiquant comme tels et thématisant dans leur texte cette appartenance [1]), il y a beaucoup de témoignages de vie, couvrant principalement la période de la Seconde Guerre mondiale mais pas uniquement ; on répertorie également nombre de textes lyriques, le plus souvent écrits en langue romani. Mais on trouve également de la littérature strictement fictionnelle : l’adaptation à l’écrit d’une littérature orale (contes et chants) ; très peu de théâtre – activité qui implique une aisance institutionnelle, réelle et symbolique, à laquelle une population aussi discriminée n’accède que très rarement ; et des romans.